Le carnaval de Venise
Statue de Goldoni |
Arrivée du Doge |
Arlequin |
Costume |
Louis XIV |
Le Ponte Rialto |
Masque sur la place Saint-Marc |
Carnaval sous la neige |
Il a commencé au XVIIe siècle avec les stéréotypes de la Commedia dell'arte : Arlequin et Polichinelle, Pierrot et Scaramouche, Isabelle et Colombine.
Il a décanté sa vulgarité orale sur le tamis du théâtre de Goldoni et sur les dentelles de la musique de Vivaldi.
Puis il s'est endormi pour se réveiller après la première Guerre mondiale avec Paul Morand et l'Orient Express, Maurice Dekobra et la madonne des sleepings, le sabbt de Maurice Sachs,
les travestis et le souffre de l'enfer doré.
Il a de nouveau sombré sous le maillet du fascisme.
Et il a réapparu, pour de bon, lorsqu'on s'est mis à marcher sur la lune.
Le Carnaval, c'est enfin, avec les pantins lubriques du théâtre populaire, les personnages oniroïdes de la décadence et les figures délirantes
des peintures surréalistes, la résurrection des fastes de la vieille république des doges.
Car la fête commence avec l'accostage de la Grande Gondole et s'achève sur le mariage du doge avec la mer.